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Les lectures de ce jour évoquent ce signe d'Espérance pour Israël.
Permettez-moi de vous offrir ces deux images traitant de ce thème, pour Noël :
Il s'agit tout d'abord d'une aquarelle et gouache réalisée il y a quelques années.
Un Rameau jallira de la Souche de Jessé - J Monnet
La deuxième est une peinture à l'acrylique sur papier kraft réalisée l'année dernière dans le cadre d'un atelier d'art plastique que je coanimais dans les locaux de l'association "Les Invités au Festin". J'en profite d'ailleurs pour saluer l'équipe animatrice de cette association, en particulier Jean et Marie-Noëlle (qui vient de sortir un livre très intéressant sur la réinsertion dans le domaine de la psychiatrie).
Un Rameau jallira de la Souche de Jessé - J Monnet
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Anne est lédonienne mais elle vit et travaille en périphérie lyonnaise.
Ce fut un grand plaisir pour moi lorsqu'elle m'annonça qu'elle acceptait d'exposer sur le thème "Chemins de Créations" car je connaissais la qualité de ses oeuvres pour les avoir découvertes à l'avant-dernière BASA de Lyon.
Cinq de ses oeuvres sont ainsi exposées dans la grande salle de l'Espace Lucien Ledeur du centre diocésain (rue Mégevand- Besançon).
L'une exprime la marche en montagne, avec éléments de cordages (cf. "la cordée"- être compagnons de cordée) et selon une technique mixte mêlant enduit et peinture en plus des éléments matériels précédents. C'est celle qui est reproduite ci-dessous.
En plus de ceci, Anne expose une série de quatre toiles, qui n'avaient jusqu'à présent jamais été présentées au public. Les toiles ont parfois la sagesse de patienter, d'attendre leur heure... Voici l'une d'elles ; j'y ai adjoint le commentaire dont on peut prendre connaissance en visitant l'exposition.
L’ensemble des quatre œuvres que nous propose Anne SAUVIN pourrait s’intituler « Eléments pour un Chemin de Croix » ou encore « Chemins de croix », tant elles semblent exprimer une expérience de vie décantée.Ces œuvres mêlent des éléments peints et tissés ; le tissu peut être enveloppe du corps ou bien linceul ; le blanc, lumière ou bien ressort tragique ; La rouge, signe violent ou bien signe sacré de l’amour venant poser sa miséricorde sur ce qui se tient en croix.
Jean Monnet 07/11/09
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La BASA va se terminer cette fin de semaine ; le relais est pris avec l'exposition "Chemins de Créations" qui se tient dans l'espace Lucien Ledeur du Centre Diocésain de Besançon ; exposition qui présente les oeuvres de neuf artistes ayant accepté de décliner le thème, dont moi-même.
Avant que de pouvoir vous proposer une méditation sur certaines pièces prises parmi cet accrochage, permettez-moi de vous offrir ce poème écrit sur le Marcheur, sculpture si célèbre de Giacometti :Giacometti
(Le Marcheur)
Les pieds, vers la tête, cherchent
Leur antipode
Ne songeant rêver y puiser
Matériel zénith
Les pieds ont trouvé, en toute
La longueur du corps,Et grâce à cet allongement,
Chemin vers le haut et la tête
… Pieds capitaux dont l'enjambéeConstitue ici le très grand pas
Vers le dessus dépendantDe l’être
Les pieds, en la tête, cherchent
Leur antipode... IlsCherchent aussi à rassurer
Le personnage qui émerge,
Encore aveugle comme le nourrisson,
Enduit du vernix de la naïveté,
Mais tangible déjà entre les doigts
C'est pour celaQu'ils ont alourdi
Leur faceGrave contre
Planète ;Pour cela qu'ils ont épaissi
Leur sabot de glèbePar une motte presque brute
Qu’au sillon subtilisaLe soc œillé
Du sculpteur
Il cisèle
Elargissant son geste mentalement
Et puis le faisant tenir
En l’esquif de son acte
Poussant enfin de toute
Sa force(Humble, faible et autre)
Sur la gaffe étrange et fragmentéeDu ciseau
Voici la figure
En marche :
Ce nous-même
Non seulement se tient debout
Mais, immobile, avance !
J. Monnet
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