• BRANLE-BAS DE COMBAT (suite)

    Un poisson rouge pour arrêter le Titanic 

    BRANLE-BAS  DE COMBAT (suite)

    Photo-composition  à partir d'une peinture célèbre de Matisse - jf Monnet le 14/07/21

     

    2020, année la plus chaude de l'ère industrielle...

    Un iceberg gros comme la moitié de la Corse vient de se détacher de l'Antarctique. Sans doute s'est-il lancé à la poursuite de son copain, à peine un peu plus petit que lui, qui dérive depuis quelques temps dans l'Atlantique Sud.

    "La maison brule !" Celui qui déclama cette formule de rhétorique y croyait-il réellement ? Pas sûr... Sans doute y voyait-il plus une métaphore facile à prononcer qu'une réalité difficile à combattre ! Mais depuis le réel a largement prouvé que la métaphore de l'époque était bien devenue la réalité d'aujourd'hui. L'heure n'est plus à faire la fine bouche : nous avons des moyens technologiques qui permettent de réduire le 'tout-pétrole' et peut-être bientôt de se passer presque complètement de cette énergie fossile : énergie hydraulique, éoliennes, panneaux solaires : nous n'avons pris que trop de retard  en terme d'énergies renouvelables. De plus l'hydrogène est sans doute la carburant de demain.

    Le Titanic, c'est notre civilisation de consommation, étendue désormais au monde entier. Les chinois, part non négligeable de l'humanité, s'y sont mis, avec le frénésie requise pour pouvoir nous rattraper.

    Le poisson rouge c'est la conscience de tout un chacun, qui, tel votre serviteur, imagine comment sortir de cette course folle. La fédération des poissons rouges ne requiert-elle pas de briser le verre du bocal  pour être reçus par des flots plus énergiques ? 

     

    BRANLE-BAS  DE COMBAT (suite)

     

    QUELQUES NOUVELLES DE MON ENSEMENCEMENT D’ACRIDIENS :

    Il y a un mois j’étais fort dépité : pas âme qui vive dans mes 25m2 de gazon que j’avais pris bien soin de ne pas tondre razibus, ménageant là une touffe de trèfle, là de graminées afin qu’elles produisent graines, là les fleurettes du myosotis, là encore telle bouquet de menthe, etc. Et tout à la cisaille svp, en laissant une hauteur d’herbe de 20 à 25 cm.

    Puis il y a deux semaines, un criquet, cousin de la sauterelle, un seul, qui semblait affectionner toujours le même coin, à côté des pivoines défleuries. Bon c’est peu, mais ce n’est pas rien ! Intrigué de ce quasi-désert, je renouvelle trois ou quatre jours après mon exploration dans ma couveuse à sauterelles, que je parcours d’un pas prudent ; et là sur la gauche, quelque chose qui a jailli ; ou bien sauté ?

    J’avance le pied à l’endroit approximatif où cela s’est passé ; et oui ! un nouveau saut : c’est une sauterelle de petite taille ; je m’approche et me penche pour mieux voir ; nouveau pas, nouveaux sauts -au pluriel-, car je distingue plusieurs de ces acridiens dont un ou deux minuscules, de 3 ou 4 millimètres.

    Incroyable ! Ça a réussi ; le lendemain il fait meilleur, nouvelle exploration : cette fois c’est environ une vingtaine qui est repérée ! Bon, je vais pouvoir les laisser conquérir de nouvelles terres. Mais auparavant ils pourront se fortifier en profitant de l’abri que constitue cette couche d’herbe dense capable de satisfaire bien des mandibules !


  • Commentaires

    1
    Vendredi 6 Août 2021 à 11:39

    Dire que pour certains l'invasion de criquets est une catastrophe... ! Bon, O.K. ce ne sont pas les mêmes. Plus gros et plus nombreux...

     

    2
    Samedi 7 Août 2021 à 23:02

    Jai été quand même surpris de la capacité de se reproduire de ces animaux. C'est plutôt encourageant de se dire qu'ils pourront reconquérir le terrain perdu. Dans la moindre prairie il y a quelques dizaines d'années, cela jaillissait et sautait de partout !

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