• HAIKU DE LA VIGNE

    Une escapade dans le Mâconnais 

     

    HAIKU DE LA VIGNE

    Paysage du Mâconnais - Croquis au feutre - jf Monnet, 15 octobre 2017

     

    Les vendanges sont finies depuis plusieurs semaines.

    Le ciel ensoleillé d'automne fait que tout est baigné d'une chaude lumière.

     

    HAIKU DE LA VIGNE

    La Roche de Vergisson - Vue depuis celle de Solutré. Photo jf Monnet, 15 octobre 2017

     

    Il reste quelques raisins à grapiller ; les blondes baies ne se laissent cependant pas voir facilement : Il faut presque les deviner  sous les feuillages ors et roux. C'est ce à quoi s'emploie une promeneuse, démarche assez alerte et regard se confondant avec l'ombre de son chapeau.

    Voila qui m'inspire la pensée suivante, que j'intitulerai ''HAIKU DE LA VIGNE'' :

     

    La grappe sur le cep

    Est comme le poème :

    L'âme qui marche seule

    Y est plus attentive.

     

    HAIKU DE LA VIGNE

    Les strates de calcaire édifient une architecture de lumière

    au-dessus du ruissèlement des vignes de Vergisson- Photo jf Monnet, 15 octobre 2017.

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 31 Octobre 2017 à 17:26

    Mouais..  Avoue plutôt que tu es allé faire le plein de pinard.   sarcastic 

    Et en plus on regarde les promeneuses... C'est du joli !     happy

         Qui a dit que j'étais mauvaise langue ?

    2
    Mardi 31 Octobre 2017 à 23:23

    Philoxia,

    La promeneuse m'a simplement remercié.

     

    3
    Mercredi 8 Novembre 2017 à 20:34

     

    Se promener dans les vignes aux grappes d’or

    Est comme ceci : Chaque pas n’oublie en rien

    Que c’est allant vers la promesse

    De vin vermeil

    Dont la coupe est déjà posée

     

    Rencontrer une jeune femme

    Au bonheur du chemin,

    Sur ce rivage du temps

    Où terre et ciel se sont toujours croisés,

    C’est suivre la silhouette d’un sourire ;

    Or celui-ci-tient le rire par la main.

     

     

    Penser à un poème est signe

    Que tangible sera tantôt l’allégresse

    Même si le bord du verre

    Les lèvres n’ont effleuré

     

    Et tout ceci laisse deviner

    -L’esprit sans certitude prendra

    Cela pour un don des Trois Grâces !-

    Qu’au banquet des dieux

     

    Une place nous est réservée 

    4
    Mercredi 8 Novembre 2017 à 20:54

    Jean, prince des poètes !    sarcastic

      Je m'incline, Monseigneur...

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