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HYMNE AU PAYS COMTOIS
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Maisons en bord de Loue- Peinture - jf MONNET, le 04/06/2010
Dans les villages du Haut
les ciels ont pour puisard l'encoignure du roc,
pour avaloir la commissure des forêts
Dévalant les multiples cascades,
franchissant d'un pas menu l'or
et l'airain de leur cheville inondée
Ils répandent l'écaille sombre des toits
parmi la flaque des façades de bois,
Quand saigne rose le soleil du soir
et qu'ici déferle tout un paradis dispersé.
jf MONNET - poème, le 07/01/2010
ET HYMNE A LA VOCATION DE PEINTRE !...
Je me souviens, il y a maintenant pas mal de temps, être allé rendre visite au peintre belfortain Jean Chaboudé dans son atelier. C'était en plein été et j'avais été étonné de voir, trônant sur son chevalet de travail, une toile d'assez grand format, représentant un beau paysage des Vosges, sous la neige. Il m'avait confié que ce n'était pas la première fois qu'il s'y prenait de la sorte, qu'il affectionnait ce genre de sujet décalé,temporellement parlant.
Une mystérieuse alchimie préside au désir de peindre. Sans doute le calme de la période estivale, la disponibilité du temps des vacances, lui permettaient-ils de réinventer en lui le calme spacieux des temps de neige et des promenades à pas crissant.
Jean fit beaucoup aussi pour la vie artistique et la culture picturale dans sa ville. J'honore ici sa mémoire et sa générosité de peintre. Une pensée également pour Issao Takahashi, ami peintre bisontin, dont la flamme et le tempérament me firent forte impression. A quand une rétrospective de ses oeuvres, à Besançon ?
jf Monnet - 24 juin 2010
Deux études à la peinture : vieille ferme dans la neige, au Besongey, près d'Arc-sous-Cicon, le soir - jf Monnet - mars 2009.
Lien avec un site sur Jean Chaboudé:
http://pagesperso-orange.fr/clerval/artistes/biochabou.htm
Tags : hymne, comtois, pays, forets, devalent
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Commentaires
Cheikh,
Merci pour ton commentaire !
Si la peinture permet de se remplir les yeux, bien évidemment les voyages aussi.
Il suffit de se laisser faire, et notre âme sera modelée par la spatule des nouveaux espaces parcourus ; notre esprit autrement disponible, comme sous l'effet d'un pinceau, se trouvera prendre une tonalité que nous n'imaginions pas, celle que le temps et la longueur du périple voudront bien infuser en lui.
Bien à toiJean
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Mon cher Jean
C'est depuis les Tropiques où je me trouve actuellement que je te salue bien amicalement.
C'est une très bonne chose d'avoir mis en ligne cette belle oeuvre
qui transpire de merveille.
"Gno Far" littéralement "on est ensemble" en langue wolof du Sénégal