• Il arrive que l'image prie en nous

    Joseph d'Arimathie

    Il arrive que l'image prie en nous

    Joseph D'Arimathie enveloppant le corps du Christ dans un linceul - jf Monnet, le 01/04/2012 après-midi.

      

    ''Découper'' une image ; c'est-à-dire la composer, dans sa tête d'abord puis sur le papier ; ajuster une coiffe de dignitaire sur celle de Joseph d'Arimathie en se remémorant certaines reproductions d'oeuvres d'art sculptées ou peintes. Surtout se laisser toucher par ce texte de l'Evangile de Marc :

      

    Évangile selon Marc 15

    42. Le soir étant déjà venu, comme c'était Préparation, c'est-à-dire veille du sabbat,

    43. vint Joseph d'Arimathie, membre honoré du grand conseil, qui attendait, lui aussi, le royaume de Dieu. Il alla hardiment auprès de Pilate pour demander le corps de Jésus.

    44. Mais Pilate s'étonna qu'il fût déjà mort, fit venir le centurion, et lui demanda s'il y avait longtemps qu'il était mort.

    45. Renseigné par le centurion, il accorda le cadavre à Joseph.

    46. Ayant acheté un linceul, il le descendit, l'enveloppa dans le linceul, le déposa dans un sépulcre qui avait été taillé dans le roc, et il roula une pierre à l'entrée du sépulcre

      

     

    Il arrive que l'image prie en nous

     

    Il arrive que l'image prie en nous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

      

      

    Deux figures sculptées de Joseph d'Arimatie

      

      

    Il arrive que l'image prie en nous

    D'après le Pérugin

      

    Je dédie cet article aux deux futures baptisées de la communauté de la Chapelle des Buis à Besançon, en particulier à Aaliyah.

    jf  Monnet, le 01/04/2012


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  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Avril 2012 à 17:46
    christofor

    J'aime cette toile parlante.

    Le soin attentif de Joseph d'Arimathie pour le corps sans vie du Maître se lit sur son visage. Je vois un cordon ombilical vers un visage bleu et blanc en éclats où on peut lire deux choses en contradiction apparente mais parfaitement compatibles : une expression de tristesse excessive prête à fondre en larme (l'Esprit du père pleurant son fils) ou au contraire, cette joie parfaite exprimée par un sourire extatique.  

    Un verset tiré de l'Epître aux hébreux résout le mystère en disant à peu près ceci : "Ayant en vue la joie qui lui était réservée, Christ a souffert la croix, méprisé l'ignominie et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux célestes..." 

    il y a quelque chose à gagner à souffrir une telle passion. Et c'est ce gain partagé qui fait la joie de l'Esprit. La joie de ce que l'on ne voit pas encore mais qui sera certainement, l'effet de la Promesse du Salut pour ceux qui croiront en lui : sa venue, son avennement, sa prédication, sa mort, son ensevelissement, sa résurrection, sa présence, son règne à venir...

    Ce cordon ombilical de foi qui brille éclaire de sa lumière Joseph d'Arimathée. Il ne réalise sans doute pas encore ce que prépare son geste respectueux. L'homme bon est à la mesure de son humanité : Il embaume, il offre une sépulture (la sienne !) au Fils de l'Homme mais c'est Dieu qui le ressuscite !

    Merci pour cette peinture, de circontance en cette semaine de Pâques.

    Christophe

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