Quand la nature fait des siennes

   Dans l'article précédent, rédigé en juin, je relatais une expérience humaine vécue dans la région de Marrakech.

Hélas, trois fois hélas, quand dans ces lignes je parlais de ''géologie chamboulée'' , j'étais loin de me douter que ce lieu, ces villages bordant cette large plaine entre Rif et Atlas pouvaient être ainsi meurtris, de même que Marrakech la Superbe.

   Je pense aux amis et connaissances qui firent leurs étude de géologie dans la même faculté que moi, en particulier à Lakhlifi (amicalement surnommé 'Ralife') qui nous initia au tajine et nous  accompagna dans plus d'une sortie ''sur le terrain''. (Il a depuis fait une belle carrière de géologue, de chercheur et d'enseignant dans une des universités marocaines).

J'espère de tout cœur qu'aucun membre de leurs familles respectives n'a été touché par la catastrophe et pense avec douleur à certains de ces lieux que j'ai pu traverser, en milieu urbain tout spécialement, et qui ont très probablement été touchés cruellement par ce mauvais caprice de la terre.

   Un tel évènement provoque une blessure terrible et laisse une cicatrice profonde et durable. Je formule néanmoins mes souhaits les plus vifs que le pays, la région de Marrakech surtout, puisse retrouver rapidement un peu de cette paix qui participe tant à son charme.