• L'inquiétude du gazon

    Un tigre dans votre moustique (tout à trac : Besançon, gazon, bzzzz, brrr, peinture, exposition...)

     

    L'inquiétude du gazon

    Gazon printanier - peinture acrylique sur papier journal, exposée actuellement au centre diocésain de Besançon- jf Monnet, fin mars 2018

    Quand j'ai demandé à mon ami Brooke, peintre à Portland, ce qu'il pensait de cette peinture, il m'a répondu :

    ''J’aime beaucoup la vue rapprochée du gazon fleuri. Cette abstraction florale inquiète mon regard.''

    Il y a effectivement une tension dans cette peinture, qui s'achemine vers un apaisement.

     

    Mais je ne me doutais pas (c'était fin mars) que les germes inquiétants eux aussi, fruits du réchauffement climatique, erraient peut-être déjà parmi ces herbes...

    Ce matin, à quelques mètres de cette plate-bande engazonnée de la rue des Vieilles Perrières, j'ai attrapé ce spécimen de moustique, qui (un spécialiste le confirmerait sans doute) ressemble à s'y méprendre à un MOUTIQUE-TIGRE. 

    Capture à 11h10 exactement ce jour, 7 juin 2018 ... C'est le 3° du genre que j'attrape au vol, mèche néfaste donc étrangère au Kairos qui est la figure tutélaire de ce blog !

    L'inquiétude du gazon

    Le spécimen capturé ce jour !  photo jf Monnet

    Eh non ! ce n'est heureusement pas un moustique-tigre : les taches blanches ne sont pas assez contrastées ! Il semble donc laisser de côté la Franche-Comté... trop froid pour lui ... BRRRR ...(mais pour combien de temps encore ?)

     

     

    Nouvelle plus réjouissante et cependant naturaliste : Une exposition sur le thème de la Nature-Morte, et plus généralement des lieux que l'homme fréquente mais dont il est absent.

    Cela se passe dans la grande salle d'exposition du centre diocésain de Besançon, rue Mégevand.  Le tableau ci-dessus y est exposé...

    A visiter sans modération !

     

    L'inquiétude du gazon

     

    Merci à Chloé, médiatrice du centre diocésain qui a composé cette affiche à partir des visuels que nous lui avons transmis, Emmanuelle et moi-même.


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