• ‘’La poésie c’est le premier sentiment littéraire’’

    Gabriel OKOUNDJI porte haut le flambeau de la poésie !

      ‘’La poésie c’est le premier sentiment littéraire’’

    Dans une video traduisant l'engouement poétique du peuple colombien (Prix de Poésie de Medellin) Gabriel OKOUNDJI, poète d'origine congolaise d'expression française présente, au cours d'une interview mais aussi d'une lecture publique étincelante, un panarama des plus intéressants sur l'art poétique.

    Vous aurez accès à cette vidéo en copiant l'adresse suivante dans votre navigateur.

    http://www.youtube.com/watch?v=hduCKbbFfUQ&feature=c4-overview&list=UUZKMRqHH1-PxvzL07GIzTMg

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    J'en profite pour rappeler que Gabriel OKOUNDJI a réuni tout un groupe international de poètes ayant spécifiquement écrit sur l'Afrique, ou plutôt  sur ''les Afriques'' comme aime à dire A. Waberi.

    Cette anthologie de poésie contemporaine a pour titre ''Terres d'Afrique''  ; elle a paru aux éditions NDzé sous la direction de G. OKOUNDJI. Trois de mes poèmes y ont été publiés en compagnie, entre autres, de ceux de T. Bekri, T. Boni, L.P. Dalembert, O. Harako, M. Hashimoto, G. Okoundji, A. Waberi.

      

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    Congo, ce jour là

    (Le sentier de la panthère / Extrait)

     

    A Gabriel Okoundji  et à mes  autres compagnons de route en littérature, B. Mongo M'Boussa et A. Waberi, héraut de la cause djiboutienne.

     

    Quand un jour à force de van

    J’aurai épuisé la paille

    Et le cours des nostalgies

     

     

     

    Quand un jour sur mon échine

    La bouille d’osier

    Ayant vendangé tant d’humus,

    Aura bruni mieux que l’astre

    Ma peau

     

     

     

    Quand un jour je m’éveillerai de tout cela,

    Laissant plaine mourir

    Au seuil de mon genou,

     

    Tordant la main pour cueillir

    La rosée, translucide paupière

     

     

     

    Quand un jour, de racine profuse

    Mon épaule se déploiera

     

    Pour être,

    En l’ailleurs d’une saison discourtoise,

     

    Oiseau marin songeant aux pontons du printemps,

    Et déhiscence de la feuille de figuier

     

     

     

    Ah ! Oui, sans doute ce jour là

    Je saurai m’arrêter

     

    Reconnaissant le sentier de la panthère,

    Le sentier parallèle à nos jours,

    Le sentier qui émaille la nuit

     

    Je nommerai le félin

    Comme au cours d’une transe, d’une prophétie,

     

    Et cela je le ferai

    Comme naguère l’on pourchassa

    Les traces du renard pâle

    En pays Dogon…

     

    jf Monnet 23/11/2013

       

     

     

    blog d'A. WABERI /http://blog.slateafrique.com/cahier-nomade/2013/06/

    Je vous annonce également la réédition d'un recueil de poèmes de A. WABERI :

    ‘’La poésie c’est le premier sentiment littéraire’’

     


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