• La poésie spontanée de tout geste enfantin

    En observant la petite Camille ; Sainte-Croix, le 8 mars 2014.

     

    Sainte-Croix, le 8 mars 2014 au soir

     Fillette - peinture à l'huile sur papier enduit - jf Monnet 2012

     

       Témoignage d'un moment ceuilli dans l'espace-temps... Où je me rends compte que le geste enfantin apparemment le plus anodin porte en lui un sens ; ce qui peut être pris pour un simple caprice à faire joujou avec ce qui vous tombe sous la main s'inscrit dans une cohérence de l'être :

     

    Les verres attendront que les deux fillettes soient couchées.

     

    Il y a un quart d’heure la plus petite, Camille, agitait ces décorations qui pendent aux vitres du restaurant.

    Les boules phosphorescentes étaient comme les nœuds d’une corde à laquelle – savait-elle- son énergie vitale grimperait, s’accrochant au fil de sa destinée.

    Leur douce lumière était enveloppante comme des bras et durable comme ces longues minutes goûtées qui, pour l’enfant, sont une dimension de l’éternité.

    Leur reflet dans la verrière, le souvenir diffus qu’elle en aurait un jour : trois ans… quatre ans… huit ans … souvenir enfoui et cependant vivace ; incapable de s’éteindre tant que durerait cette ponctuation lumineuse du chemin de son existence…

     

    Ici la petite s’est servie du hochet de sa vie à venir.

     

    jf Monnet, Sainte-Croix (Suisse) le 08/03/2014 au soir


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