• LE CENTAURE D'ODILON (REDON)

    La Matière s'élève dans l'espace vectorisé par l'Esprit.

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    Sa queue est un chevelu racinaire

    Une chevelure de racines

    Puisant toute la force ombreuse de la terre

      

    La croupe assise pour que le torse se lève

    Epouse aussi ce dessein tellurique et natif

      

    L’ombre se  concrétise, s’intensifie, se spiritualise

    Devenant part prise d’un clair- obscur rembranesque

      

    La patte s’étire selon la verticale qui est l’effort

    De tout le devant et de tout le dessus de l’être

    Irrigué de lumière

    Tourné et comme voulant se fondre

    Dans l’éther lumineux

      

    Mais vers qui, vers quoi

    La flèche est-elle pointée, l’arc bandé ?

      

    Vers les reliefs du panthéon impuissant qui le mit au monde

    Ou bien vers ces cieux qui semblent vouloir encore

    Enfanter l’artiste ?

     

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    Cette image n’est pas un songe mais, comme le ferait un songe, elle esquisse

    un ciel partiellement indéfini et propice à la croissance de l’être.

    Et le dessin d'Odilon Redon est ce premier geste, suivant la "Nuit" (ou plutôt la Nuée ?) de ce songe,

    par lequel cet espace sera occupé, empli, élargi.

      

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    jf Monnet, le 31/05/2011

     

     ... Et puis, prêt à s'envoler, Pégase, chair faite d'obombre.

          Ci-dessous : Pégase Blanc (à gauche)                 ... et Pégase Noir (à droite)

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